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    Islam : Autopsie de l’Islam… petite étude sur le dieu de l’Islam

    Allah, le Dieu de l’Islam. Dans la foi islamique, Allah représente le nom de Dieu, le Créateur suprême de l’univers et de tout ce qui existe. Le concept d’Allah en Islam est celui d’un Dieu unique, transcendant, miséricordieux et juste. Allah n’est pas seulement un nom propre dans l’Islam, mais aussi une description qui englobe l’essence divine dans sa totalité.

    1. Étymologie du nom Allah

    Selon les spécialistes de la linguistique islamique, le terme Allah ne constitue pas un nom propre. Il serait plutôt une expression signifiant Le Dieu, issue de la contraction des mots Al, qui signifie “le”, et illah, qui se traduit par “Dieu”.

    Al ( الـ ) = le
    illah ( إله ) = dieu
    Al-lah ( الله ) =  le-Dieu

    Certains linguistes contestent cette interprétation, la jugeant infondée et relevant de l’étymologie populaire. Ils trouvent particulièrement surprenante l’idée que le i de ʾillāh puisse être omis, car il s’agit de la première voyelle qui compose le terme signifiant Dieu. En effet, dans les langues sémitiques telles que l’hébreu avec  Ēl , l’araméen avec Eli , et l’arabe avec  illah, le mot pour Dieu conserve cette voyelle initiale. Ces experts soulignent également que les mots sacrés sont souvent protégés et inchangés en raison de tabous religieux.

    Les grammairiens arabes du passé ont exprimé une vingtaine de points de vue divergents concernant l’origine du terme Allāh, comme le documente Ibn Manzhûr (XIIIe siècle) dans son dictionnaire de référence, le Lisān ul-ʿArab. Ibn Manzhûr lui-même favorise la thèse selon laquelle le nom Allah serait dérivé de la fusion des mots Al et Ilāh. Il établit un parallèle avec Lâh, qui renvoie au dieu lunaire dans l’Égypte antique.

    Examinons de plus près la signification profonde d’Allah. Pour embrasser l’islam, il est essentiel de prononcer la Chahâda, qui est une déclaration de foi.

    اشهد ان لآ اِلَـهَ اِلا الله وأشهد ان محمدا رسول الله (l’Arabe se lit de droite à gauche) Achhadou an lâ ilâha illallâh, wa ashadou ana muhammad rasûlu-llâh.

    Les musulmans le traduise en français par : Je témoigne qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et je témoigne que Mohamed est le messager d’Allah.

    D’après les traductions que nous donne les musulmans, si on traduit ce passage mot à mot cela nous donne :  Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Le-Dieu !, on le vois ici  cela ne veut rien dire, mais traduit comme ceci : Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que (le) dieu Lāh,  cela prend tout son sens illallâh = dieu-Llah (Il serait illogique de traduire iIla-llâh par Dieu-Dieu, non ?). Llâh serais-t-il le nom du dieu musulmans ?

    2. Allah selon le Coran

    Dans le texte sacré du Coran, le terme Allah est répété plus de 2000 fois, ce qui souligne son importance primordiale dans la foi islamique. Parallèlement, le mot Illah, qui se traduit également par Dieu, apparaît de manière relativement rare, avec seulement une dizaine d’occurrences. Cette distinction lexicale peut susciter des interrogations : si Allah signifie Dieu, quelle est la nécessité de distinguer les deux termes ? Cette question invite à une réflexion plus profonde sur les nuances et les contextes d’utilisation de ces mots qui sont au cœur de la théologie islamique.

    Coran 16.51 Allah dit : Ne prenez pas deux dieux. Il n´est qu´un Dieu unique. Donc, ne craignez que Moi.  (وَقَالَ اللَّهُ لَا تَتَّخِذُوا إِلَٰهَيْنِ اثْنَيْنِ ۖ إِنَّمَا هُوَ إِلَٰهٌ وَاحِدٌ ۖ فَإِيَّايَ فَارْهَبُون)  “Wa Qāla Allāhu Lā Tattakhidhū ‘Ilahayni Athnayni ‘Innamā Huwa ‘Ilahun Wāĥidun Fa’īyāya Fārhabūni”

    Dans ce passage on constate bien qu’Allah est un nom  Allah dit et que le vrai mot Arabe qui veut dire Dieu est Ilah et non Allah.

    Coran 29.46 Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre (juifs et Chrétiens), sauf ceux d´entre eux qui sont injustes. Et dites: “Nous croyons en ce qu´on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu (Ilahunā) et votre Dieu (‘Ilahukum) est le même, et c’est à lui que nous nous soumettons”.

    Pourquoi lorsque les musulmans du temps de Mahomet doivent s’adresser aux chrétiens, ils n’utilisent plus le mot Allah!

    Notez aussi que cette phase n’a pas de sens, c’est comme si quelqu’un disait notre Dieu est la même que le vôtre , mais c’est à notre Dieu et pas au vôtre qu’il faut être soumis ! (si c’est le même pourquoi faire un choix différentiel)

    Dans les exemples des trois prochains versets  le nom d’Allah n’apparait curieusement pas.

    Coran 16.22 Votre Dieu (‘Ilahukum) est un Dieu (‘Ilahun) unique. Ceux qui ne croient pas en l´au-delà leurs coeurs nient (l’unicité d’Allah) et ils sont remplis d’orgueil.

    Coran 43.84 c’est Lui qui est Dieu (‘Ilahun) dans le ciel et Dieu (‘Ilahun) sur terre; et c´est Lui le Sage, l’Omniscient !

    Coran 18.110    Dis: Je suis en fait un être humain comme vous. Il m’a été révélé que votre Dieu (‘Ilahukum) est un Dieu unique (‘Ilahun) ! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu´il fasse de bonnes actions et qu´il n´associe dans son adoration aucun à son Seigneur.

    On constate encore que Dieu en arabe est  Illah et qu’il est utilisé avec une nette différence du celui de Allah, ce dernier est bien un nom propre et il désigne une unité propre et unique aux Arabes. (notez aussi cette manière qu’a le Coran de comparer leur dieu à un autre, en précisant c’est Lui, c’est-à-dire c’est lui et pas un autre !)

    3. La pensée d’Allah chez chrétiens arabophones

    Dans cette section nous essayerons d’avoir une brève clarification sur la raison pour laquelle les chrétiens arabophones utilisent également le terme Allah pour désigner Dieu.

    Les musulmans de nos jours aiment dire que les chrétiens arabophones utilisent aussi le mot Allah pour désigner Dieu. Mais il oublie de préciser que lors des premières conquêtes les musulmans ont commencé à détruire les Bibles des pays conquis , comme toutes les bibliothèque, pour exemple la bibliothèque d’Alexandrie et la bibliothèque de Jérusalem . (Comme on a pu le constater avec les talibans en Afghanistan où l’EIIL récemment en Irak ou encore la guerre du Mali où la France a dû intervenir . Lorsque les musulmans envahissaient un pays ils s’attaquaient toujours aux autres cultes . Ils on même  voulu  détruire les pyramides en l’Égypte de-suite après sa conquête).

    L’on sait que les Arabes musulmans ont occupé pendant des siècles tous les pays qui sont aujourd’hui arabophones ! On sait par exemple qu’en 1009, le calife Al-Hâkim fit détruire toutes les églises du Caire, en Égypte (et en Palestine), il fit couper la langue de tous les chrétiens (Coptes) qui étaient surpris à parler une autre langue que l’Arabe ! (Dieu se dit . τε en langue Copte, les Coptes sont les vrais descendants des Égyptiens). Une obligation de parler Arabe et on peut supposé que le dieu Arabe, Allah a aussi était imposé aux Chrétiens et aux Juifs devenus arabophones par obligation.  Puisque les musulmans disent qu’Allah veut dire Dieu alors pourquoi pas imposé aussi le nom du dieu de l’islam.

    4. Muhammad le prophète de l’Islam et sa foi

    Au début, Mahomet n’était pas monothéiste mais polythéiste (les païens croyaient en de nombreux dieux), sa famille s’appelait Hajim, le nom de la famille était écrit par son grand-père Hacim bin Abd Menaf. Les Hachémites étaient une famille de la tribu Quraysh. Les Hachémites ont longtemps gardé la ville sainte de La Mecque et la Kaaba, ainsi que tous leurs dieux païens (si toute la famille de Mahomet adorait des dieux païens, je ne comprends pas comment Mahomet aurait adoré autre chose que des dieux païens, au moins jusqu’à l’âge de 40 ans. vieux et la découverte du dieu unique)

    Coran 42.52: Et c’est ainsi que Nous t´avons révélé un esprit le Coran provenant de Notre ordre. Tu n’avait aucune connaissance du Livre ni de la foi.

    Voici un hadith aussi qui confirme que Mahomet était bien païen et aller se prosternait tous les ans devant les idoles à la Kaaba.

    5. La Kaaba

    Pour appréhender l’essence d’Allah, il est essentiel de se pencher sur l’ensemble des éléments associés à la foi en Allah.

    L’Islam a vu le jour à La Mecque, où se situe la Kaaba, un édifice en forme de cube. Selon les croyances musulmanes, une Kaaba céleste existe et sa réplique a été envoyée sur Terre. La Kaaba terrestre serait l’abri d’Adam après sa chute du paradis, qu’il aurait érigé sur le mont Abu Qubays, non loin de La Mecque. Des siècles plus tard, Abraham et son fils Ismaël auraient reconstruit la Kaaba sur ses fondations antiques (Coran 2:127).

    Selon la tradition musulmane, avant l’avènement de l’Islam, La Mecque était déjà un centre de culte où les Arabes vénéraient des idoles païennes, et ce, bien avant que les premiers musulmans ne s’y établissent. Même Mahomet aurait tourné autour de la Kaaba. Des chroniqueurs de l’époque préislamique mentionnent l’existence de 24 Kaabas dans la péninsule arabique.

    “Allah a institué la Kaaba, la Maison sacrée, comme un lieu de rassemblement pour les gens” (Coran 5 :97)

    La Kaaba, située à La Mecque, est au cœur des pratiques religieuses de l’islam et abrite une pierre noire enveloppée de mystère. Les fidèles musulmans du globe se tournent vers la Kaaba pour leurs prières et orientent les mosquées dans sa direction. Le rituel funéraire musulman implique également de diriger les défunts vers la Kaaba. Le pèlerinage à La Mecque, un pilier de l’islam que les croyants aspirent à accomplir au moins une fois dans leur vie, comprend sept circumambulations autour de la Kaaba, suivies de l’acte de toucher ou d’embrasser la pierre noire sept fois, bien que cela soit devenu difficile en raison de l’afflux massif de pèlerins.

    Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la maison sacrée (Kaaba). Où que vous soyez, tournez-y vos visages. (Coran 2 :144)

    La Kaaba est recouverte d’une étoffe de soie noire appelée kiswa. Cette tradition, d’habiller la Kaaba comme une déesse  n’est pas d’origine musulmane mais païenne. ( remarquez la forme de l’orifice qui encercle la pierre noire ! !   )

    6. La pierre noire

    Au sein de la Kaaba, un édifice au cœur de la ville sainte de La Mecque, se trouve une énigmatique pierre noire enchâssée dans l’un de ses angles. D’après les croyances islamiques, cette Pierre Noire serait un cadeau de l’ange Gabriel à Abraham, représentant symboliquement la main droite de Dieu.

    Historiquement, la Pierre Noire était l’objet de vénération bien avant l’avènement de l’Islam. Du temps de Muhammad, elle était déjà liée à la Kaaba.

    Dans les traditions du Proche-Orient et de l’Asie Mineure, le culte des pierres était répandu. Par exemple, une pierre rouge était vénérée comme la divinité de Ghaiman, au sud de l’Arabie, et une pierre blanche était présente dans la Kaaba d’al-Abalat, située près de Tabala, au sud de La Mecque. Ces pratiques religieuses impliquaient souvent la révérence envers des pierres sacrées, connues sous le nom de bétyles.

    Le terme bétyle, issu de l’hébreu Beth-el signifiant demeures divines, désigne généralement une météorite considérée par les anciens comme la manifestation terrestre d’une divinité céleste. Les bétyles faisaient couramment l’objet de cultes et, parfois, de dévotions particulières. Ils marquaient la présence d’une divinité et ont été vénérés par les peuples du Moyen-Orient durant des siècles.

    La première image illustre une monnaie romaine en bronze. Sur l’avers, on observe l’empereur Uranius Antoninus, tandis que le revers montre un temple dédié au dieu Élagabal situé à Emèse, dans la Syrie romaine, aujourd’hui connue sous le nom de Homs. La pierre sacrée du temple est clairement visible, tout comme le croissant de lune qui l’accompagne.

    La seconde image représente le revers d’une pièce frappée sous le règne de Septime Sévère, un empereur romain d’origine africaine. Cette pièce provient de Carrhes, actuellement Harran en Turquie, qui était une province romaine. On y distingue également un temple consacré à une divinité lunaire et un bétyle, une pierre sacrée, placé au centre.

    Il était courant pour certains empereurs romains de voyager afin de visiter les temples situés en Turquie, à Pétra dans le nord de l’Arabie, ou en Mésopotamie, aujourd’hui l’Irak. Ces régions faisaient partie de l’Empire romain au troisième siècle, époque à laquelle ces pièces ont été frappées. Les Arabes, tout comme les Romains, rendaient culte à des divinités célestes, souvent regroupées en triades composées du Soleil, de la Lune et des Étoiles.

    Le Qasr al-bint, l’un des édifices religieux majeurs de Pétra, une ville antique située dans l’actuelle Arabie du Nord, remonte à l’époque des Nabatéens. Érigé par le roi Obodas III aux alentours de 30 avant notre ère, ce temple se distingue par son architecture unique. En observant son plan, on découvre trois pièces contiguës, identifiées par les lettres C et D. La salle centrale (C) renfermait le bétyle, un objet sacré associé au dieu Dushârâ, considéré comme l’équivalent nabatéen de Zeus, et symbolisé par un bloc de pierre de forme rectangulaire. Les deux autres salles (D) étaient dédiées chacune à une divinité distincte, Dusares et Al-Uzza, cette dernière étant la compagne de Dusares.

    Selon les écrits d’une source byzantine, Dushârâ, également connu sous le nom de Dusares, était vénéré sous la forme d’une pierre noire, de forme quadrangulaire et sans représentation figurative. Sur cette pierre, le sang des sacrifices était versé en offrande. Les divinités nabatéennes étaient fréquemment représentées de manière abstraite, par le biais de ces pierres sacrées.

    Aux alentours de l’an 190, Clément d’Alexandrie faisait référence à la pierre noire dédiée à Dushârâ à Pétra, en notant que les Arabes adorent des pierres. De même, au IIe siècle après J.-C., Maximus Tyrius rapportait que  les Arabes rendaient hommage à une divinité non identifiée, symbolisée par une pierre quadrangulaire.

    Le Temple des Lions Ailés, situé également à Pétra, tire son nom des figures de lions ailés qui ornent les chapiteaux corinthiens des colonnes l’encadrant. Érigé aux alentours de 27 av. J.-C. durant le règne d’Arétas IV, il est célèbre pour abriter le bétyle le plus renommé de Pétra. La cella est constituée d’un vaste podium flanqué de dix colonnes, facilitant ainsi le rituel de circumambulation autour de l’idole et de la pierre sacrée. À l’instar du temple de Qasr el-Bint, on y vénérait le duo divin Dusares et Al-Uzza.

    Plusieurs bétyles, datant du IIe ou IIIe siècle av. J.-C., ont été découverts à Pétra, sculptés directement dans la roche ou simplement gravés.

    Il est intéressant de noter que, de manière similaire, les musulmans contemporains effectuent la circumambulation autour de la Kaaba vêtue et d’une pierre sacrée, perpétuant ainsi une tradition ancestrale. Bien que les pratiques aient évolué, l’essence de la dévotion reste, marquée par la croyance en un dieu unique.

    7.  Les divinités de la Mecque

    Quelles étaient les divinités les plus vénérées à l’époque de Mahomet ?

    Selon le hadith de Bukhari (64.48.7), on rapporte qu’en 630, lors de la conquête de La Mecque par Mahomet, 360 idoles étaient encore présentes dans la Kaaba, symbolisant probablement les 360 jours de l’année lunaire.

    Parmi les divinités les plus révérées par les Arabes figuraient une triade de déesses.

    Al-Manat, considérée comme la divinité suprême par les tribus Aws et Hazraj, incarnait la mort et le destin. Vénérée comme l’une des plus anciennes déités du panthéon arabe, Al-Manat était initialement représentée par un simple rocher. Avec le temps, son culte a gagné en popularité et s’est étendu à d’autres tribus arabes, notamment les Quraychites de La Mecque. Un témoignage de sa vénération profonde, les Arabes nommaient souvent leurs enfants en son honneur, comme Abd Manât ou Zayd Manât.

    Al-Lat, dont le nom évoque une similitude phonétique avec Al-Lah/Allah, était vénérée dans l’Antiquité comme une divinité de la fertilité et du principe féminin. Une statue lui rendant hommage se dressait au sein de la Kaaba, la représentant sous la forme d’un bloc de pierre cubique. Sa vénération s’étendait à travers toutes les tribus arabes, y compris celle des Qurayshites, à laquelle appartenait Mahomet. Il était courant que les enfants portent des noms en son honneur, tels que Zayd-al-Lāt ou Taym-al-Lāt.

    Al-Uzza était vénérée comme la divinité de la fertilité dans l’Arabie préislamique. Elle était une figure centrale parmi les déités de la région, se distinguant comme la cadette d’une triade divine. Son nom, qui trouve ses origines dans la racine sémitique ʿZY, est souvent interprété comme la Tout-Puissante. Associée à la planète Vénus, Al-Uzza partage des attributs avec Inanna de la mythologie assyrienne, Ishtar de la tradition akkadienne, et Aphrodite du panthéon grec.

    Elle était considérée comme la plus imposante des idoles dans la culture arabe, comme en témoignent les temples dédiés à son culte à Pétra. Il était courant de nommer les enfants en son honneur, avec des prénoms tels que Amat-ʿUzzayan (“servante d’Uzza”) ou Abd al-ʿUzzā (“serviteur d’Uzza”), reflétant la coutume païenne d’attribuer aux enfants des noms de divinités. Cette pratique se retrouve dans l’histoire de Mahomet, dont le père portait le nom “Abdallah” (“serviteur d’Allah”) et l’oncle, surnommé Abû Lahab, était en réalité nommé Abd Al-Uzza (“serviteur d’Uzza”). De même, Khadîjah Bint Khuwaylid, la première épouse de Mahomet, était la fille de Khuwailed bin Assad, lui-même fils de `Abd Al-`Uzzâ.(selon des sources islamophiles)

    Il est pertinent de mentionner la mythologie entourant Al-Uzza, également connue sous les noms d’Inanna et d’Ishtar, et sa descente mythique dans le royaume des morts. Selon le récit, Al-Uzza aspire à conquérir les Enfers et doit pour cela traverser sept portails distincts. Cette notion de sept portails est curieusement similaire à une description dans le Coran, qui évoque l’Enfer comme ayant sept portes, chacune attribuée à un groupe spécifique (Coran 15.43-44).

    Cette similitude soulève des questions intéressantes sur les influences culturelles et les emprunts mythologiques qui pourraient avoir façonné les textes religieux. Les échanges entre différentes cultures et leurs mythes sont fréquents dans l’histoire, et il est fascinant de considérer comment ces récits peuvent se répercuter et évoluer au fil du temps.

    8.  Sin le dieu Lune

    Dans différentes cultures anciennes, le dieu de la lune portait divers noms. À Palmyre, en Syrie, il était connu sous le nom d’Aglibol. Dans la ville antique d’Ur, en Irak, il était vénéré comme Nanna ou Sîn. Et en Arabie, il était adoré sous le nom de Houbal, également orthographié Hubal. Ces divinités lunaires reflètent la richesse et la diversité des mythologies et des pratiques religieuses à travers l’histoire et les régions.

    Il semble que le culte de Houbal, une divinité lunaire, ait été introduit en Arabie en 552 avant notre ère par Nabonide, le monarque babylonien. Nabonide a passé une décennie à Taima, située dans la région du Hedjaz en Arabie.

    Nabonide avait une dévotion particulière pour Sîn, le dieu de la Lune, ce qui l’a conduit à restaurer le sanctuaire de ce dieu à Ur et à rebâtir le temple de Sîn à Harran, qu’il a inauguré en 539 avant notre ère. Suite à ses campagnes militaires dans le nord de l’Arabie, il s’est établi dans le Hedjaz, région qui abrite les villes saintes de La Mecque et Médine. Il est plausible qu’il y ait érigé des temples dédiés au dieu lunaire, compte tenu de son obsession pour cette divinité. Cependant, il est dit que les traces de Nabonide en Arabie ont été effacées par les musulmans.

    Dans le Coran, on rencontre le nom énigmatique de Dhû-l-Qarnayn, qui signifie en arabe celui aux deux cornes. Traditionnellement, ce nom est associé par les musulmans à Cyrus le Grand, fondateur de l’Empire perse. Toutefois, certains suggèrent que le Coran pourrait en réalité faire référence à Nabonide.

    Le dieu Sin ou Hubal apparaît comme le dieu de la naissance (cela explique la pierre noire dans la vulve de la Mecque, où les musulmans célèbrent sans le savoir la naissance d’Allah)

    Sin détient le titre de « Dieu des dieux » dans certaines parties du monde (comme Ur). Ce dieu était toujours représenté par des cornes de taureau ou un croissant de lune.

    Emblème du dieu lunaire Sin datant de 750 av JC (source)

     

    Le Makkah royal clock hotel (Abraj Al Bait Towers) à la Mecque et son symbole païen.

    9.  Le Coran et les divinités

    Le Coran fait référence à diverses idoles, y compris spécifiquement les trois divinités mentionnées précédemment.

    Coran 53.19 : Que vous en semble [des divinités] Lat (Al-Lāt) et Uzza, ainsi que Manat, cette troisième autre ?  (..) Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n´a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur.

    Dans la période préislamique, les déesses arabes polythéistes étaient vénérées comme étant les filles d’Hubal. Cependant, le prophète Mahomet les a réfutées dans une sourate du Coran. Il est remarquable que, bien que le Coran récuse leur divinité, il leur accorde néanmoins une certaine attention. Cela contraste avec les croyances juives, où l’idée d’associer une divinité païenne telle que Vénus avec Dieu serait impensable. Le Coran, en revanche, établit un tel lien, ce qui soulève un point d’intérêt théologique notable.

    Cela nous ramène à ces fameux versets sataniques dont le Coran est accusé. Les vers que nous croyons ne sont pas issus des romans de Salman Rushdie. Mais sa source est la biographie de Mahomet écrite par l’historien Tabari (839-923) !

    Mahomet a confirmé l’existence de la déesse dans un verset du Coran, mais il a dû le retirer en raison du mécontentement de certains musulmans. Ce verset du Coran disait à l’origine d’al-Lat, al-Uzza et Manat : Ce sont des femmes très nobles, en effet, leur intercession doit être demandée, mais Mahomet a dû abolir ce verset biblique, et défend sa maladresse en un autre chapitre. Il dicta :

    Coran 22.52 Nous n´avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n´ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n´ait essayé d´intervenir [pour semer le doute dans le cœur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère.

    10. Les créatures païennes du Coran

    Pour appréhender la figure d’Allah, il est nécessaire de démystifier certains aspects obscurs du Coran, tels que ses entités mythologiques.

    10. a. Les djinns

    Dans la foi musulmane, les djinns sont perçus comme des entités surnaturelles, souvent invisibles, créées par Allah. Selon le Coran, Allah affirme : “Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent” (51:56), et indique que les djinns ont été façonnés à partir d’une flamme pure, sans fumée (55:15). Trois types de djinns ont été distingués, comme l’a exprimé le prophète Mahomet : certains prennent la forme de serpents, scorpions et autres reptiles ; d’autres sont comparables au vent se mouvant dans l’air ; et les derniers sont semblables aux humains, capables de bien et de mal, et donc sujets à la rétribution ou au châtiment divin.

    Ces entités mystiques trouvent leurs racines dans les croyances sémitiques, antérieures à l’Islam. Contrairement à l’Islam, la Bible ne fait pas mention des djinns, ce qui est parfois interprété comme un vestige des origines polythéistes de l’Islam.

    10. b. Le Al Buraq

    Selon les croyances islamiques, le Bouraq, également connu sous le nom de Burak, est un être surnaturel céleste qui sert de monture aux prophètes. Cette entité est intrinsèquement liée au récit du voyage nocturne du prophète Mahomet, qui aurait voyagé de La Mecque à Jérusalem, et aurait exploré l’Enfer et le Paradis. Le Bouraq est caractérisé dans les textes sacrés comme un animal d’une blancheur éclatante, de taille intermédiaire entre l’âne et la mule, capable de poser ses pieds à l’horizon du regard humain.

    Cette figure mythique est souvent perçue comme une interprétation monothéiste d’une créature païenne locale par Mahomet. La mythologie regorge d’exemples de créatures ailées, telles que le célèbre Pégase, le cheval ailé de la mythologie grecque, ou encore Sleipnir, la monture non ailée du dieu nordique Odin. L’idée d’un cheval ailé trouve ses origines dans le Proche-Orient ancien et la mythologie arabe, avant de se propager en Grèce avec la légende de Pégase.

    Encore une chose à savoir ; nous savons de l’historien Ibn Ishaq (Volume 1, page 146) que Mahomet avait 35 ans (Muhammad avait déjà 40 ans lorsque le Coran a été révélé pour la première fois). Il y a eu un vol dans la Kaaba, et le le voleur a été arrêté et décapité. tes mains! ! C’est très important car cela atteste de l’acte de couper les mains des voleurs ; c’est antérieur au Coran, donc Mahomet a continué cette horrible tradition, qui est également d’origine païenne (et n’a absolument rien à voir avec Dieu). C’est encore une preuve supplémentaire que l’Islam n’est en réalité rien d’autre qu’une religion païenne adaptée au monothéisme !

    10. Conclusion

    Personne ne peut affirmer avec certitude aujourd’hui qui est vraiment Allah. Je laisse chacun se forger sa propre opinion à ce sujet. Nous avons fourni plusieurs indices qui mettent en lumière certaines impostures.

    On peut affirmer, c’est qu’Allah n’est pas le Dieu révélé à Abraham, Isaac et Jacob, mais plutôt un mélange de divinités païennes. Nous pensons qu’Allah est lié au dieu du père de Muhammad, une divinité adaptée au monothéisme que Muhammad a voulu élever au rang de Dieu suprême et unique au-dessus de toutes les autres divinités de l’Arabie. N’oublions pas que la famille de Muhammad était la gardienne de La Mecque et de ses dieux. Le père de Muhammad aurait probablement dû hériter de La Mecque, mais sa mort l’en a privé, déshéritant ainsi son fils Muhammad. C’est pourquoi Muhammad s’est lancé dans une guerre familiale pour reprendre le contrôle de La Mecque.

    Il y a encore trois points importants à souligner concernant le Allah de Muhammad. Dans la biographie du  prophète écrite par l’historien musulman sunnite Ibn Ishaq, (tome 1 page 332) il y a un passage très intéressant où un polythéiste de La Mecque se plaint de Muhammad en disant : Ô Muhammad, tu veux faire de tous les dieux un seul Dieu ! Ton affaire est tout à fait étrange.

    Un ancien adepte de l’islam aurait également prononcé cette phrase à propos d’Allah : “L’esprit qui se fait appeler Allah est un esprit trompeur qui a pris le nom ancien d’un dieu arabe, Al-lah. C’est un esprit maléfique de Satan qui règne avec puissance jusqu’à ce jour.”

    Rhazès (865-925), l’un des plus grands érudits musulmans (musulman par obligation de naissance), physicien, chimiste, alchimiste, philosophe et médecin perse, écrivait quant à lui : Lorsqu’on demande aux adeptes de cette religion (l’Islam) de prouver sa validité, ils s’enflamment, deviennent furieux et attaquent la personne qui les a confrontés à cette question. Ils interdisent toute spéculation rationnelle et tentent de tuer leurs opposants. C’est pourquoi la vérité a été réduite au silence ou dissimulée.

    Bien que l’Islam soit aujourd’hui considéré comme une religion monothéiste, il est indéniable que ses origines sont directement issues du paganisme. Comme le dit un proverbe chinois :

    “Lorsque la source est trouble, ce qui en sort l’est aussi.”

     

     

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