Christianisme – Qui est un vrai prophète ?
Dans un monde où les croyances et les interprétations spirituelles varient considérablement, la question de l’identité d’un vrai prophète demeure d’une importance cruciale. Qui est véritablement qualifié de prophète de Dieu ? Quels critères doivent être remplis pour qu’une personne soit reconnue comme porte-parole divin ?
Cet article se propose d’explorer ces interrogations fondamentales en examinant les caractéristiques essentielles d’un prophète authentique. Nous aborderons les différentes dimensions de cette question, notamment le nom du Dieu au nom duquel un prophète s’exprime, la nécessité d’une conformité avec les révélations antérieures, ainsi que l’importance de la vérifiabilité des prédictions. À travers cette réflexion, nous espérons éclairer le chemin vers une meilleure compréhension de ce qu’implique véritablement le rôle de prophète dans nos sociétés contemporaines.
1. Qui est qualifié de véritable prophète de Dieu ?
À la lumière des critères révélés par les saintes écritures :
Certainement, le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son plan à ses serviteurs les prophètes.
Amos 3 : 7
Nous partageons tous l’avis d’Amos selon lequel Dieu fait appel à des prophètes pour réaliser ses plans sur terre. Il arrive également que d’autres personnes soient choisies pour annoncer un événement particulier.
La mission de prophète est, en revanche, une responsabilité particulière attribuée à des individus sélectionnés. Nombre d’entre nous sont familiers avec les noms des prophètes les plus renommés, tels que Moïse, Abraham, Isaïe, Jean Baptiste, et d’autres.
Les musulmans incluent dans leur liste de prophètes des noms tels que Mohammed, Ismaël, ainsi que d’autres figures qui ne figurent pas dans la Bible. Ils considèrent Mohammed comme le dernier et le plus éminent de tous les prophètes.
Mais comment est-il possible que des hommes aient été appelés à exercer le rôle de prophète ?
2. Qu’est-ce qui leur donne l’autorité de se qualifier de prophètes ?
Lorsque nous choisissons de suivre le message d’un prophète, il est essentiel de vérifier la légitimité de son appel ainsi que l’authenticité de son message. Les Écritures énoncent trois critères que Dieu doit satisfaire pour être considéré comme un véritable prophète. Analysons maintenant ces critères.
2.1. Un prophète doit parler au nom de Dieu lequel des dieux ?
(Au nom de Yahweh) Il est évident qu’un prophète doit s’exprimer au nom de Dieu (en hébreu Yahweh, ou selon la translittération de YHWH). Dans Exode 3 :1-6, 13-15, il est fait mention du Je suis (qui se traduit par YAHWEH ou Celui qui est en français), car c’est ainsi que je suis connu pour l’éternité (voir aussi : Psaumes 72 :17-19 et Apocalypse 1 :8, 17). Cela nous aide à comprendre la colère des Juifs (dans Jean 8 :24, 58 et 10 :30, 33), lorsque Jésus a déclaré être le Je suis (comme mentionné également dans Marc 13 :6 et Philippiens 2 :5-11).
Noms de Dieu dans la Bible :
Hébreu | nb xfois dans la bible | ||
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Noms généraux | |||
Noms spécifiques |
Le tableau mentionné indique que le terme désignant Dieu, Celui qui est (YAHWEH), apparaît 6 823 fois dans la Torah. Ce nom est fréquemment invoqué par les prophètes de la Bible. En revanche, il est à noter que ce nom spécifique n’est mentionné qu’une seule fois dans le Coran et qu’il ne possède pas de correspondance directe en langue arabe.
2.3. Le message doit être conforme à la révélation qui l’a précédé
Le message divin est présenté comme constant et inaltérable dans les textes sacrés. Par exemple, dans Deutéronome 4:1-2, Ésaïe 8:20, Matthieu 5:17-18, 24:35, et Apocalypse 22:18-20, il est affirmé que les enseignements de Dieu demeurent inchangés. Le Psaume 89:35 renforce cette idée en soulignant l’impossibilité pour Dieu de se contredire. De manière similaire, le Coran, dans la Sourate 50:28-29, réitère que la parole divine est prévenue et immuable. Cette constance soulève une interrogation fondamentale : face à des affirmations similaires dans différentes traditions, comment discerner la vérité absolue et identifier l’entité véritablement immuable ?
Ce que les prophètes ont révélé ne peut pas être contradictoire. Si c’est le cas, on ne peut pas lui faire confiance.
En analysant le Coran, il apparaît qu’il contient plusieurs récits qui semblent être en désaccord avec les textes révélés antérieurement, tels que les écritures bibliques.
Il existe plusieurs points de divergence concernant la figure d’Abraham dans les textes religieux :
1. Le nom du père d’Abraham est cité comme Azar dans la Sourate 6:74, tandis que la Genèse 11:26 le nomme Terah.
2. Contrairement à ce qui est indiqué dans la Genèse 13:14-18, Abraham n’a pas établi sa progéniture dans la vallée de la Mecque, mais plutôt à Hébron.
3. La ville d’origine d’Abraham n’est pas La Mecque, mais Ur en Chaldée, comme le confirment les tablettes d’Ebla en Syrie, en accord avec le récit de la Genèse 11:31.
4. Abraham a voyagé à travers Charan et Canaan et non dans la vallée mecquoise d’Arabie, selon les descriptions de la Genèse 11:31 et 12:5.
5. L’alliance de YHWH a été établie avec Isaac et non avec Ismaël, le fils de l’esclave Agar, comme le détaillent la Genèse 17:18-21 et 22:2.
6. Il n’y a pas de preuves historiques ou archéologiques qu’Abraham soit allé en Arabie avec Ismaël pour construire la Ka’bah à La Mecque, même s’il a séjourné en Égypte selon la Genèse 12:10.
Les musulmans supposent que les Arabes sont les descendants d’Ismaël.
D’après les récits historiques, Qahtan, également connu sous le nom de Joktan, est considéré comme le patriarche originel des Arabes. Les noms de plusieurs de ses fils perdurent dans les appellations de diverses régions d’Arabie, telles que Sheba, Hazarmaveth, Ophir et Havilah. Lot, le neveu d’Abraham, ainsi qu’Ésaü, le frère jumeau de Jacob et père des peuples édomite et moabite, figurent également parmi les ancêtres notables. En outre, Ketura, qui fut la troisième compagne d’Abraham selon le livre de la Genèse (chapitre 25), a donné naissance à six fils, tous devenus ancêtres des peuples arabes, notamment ceux établis dans les régions de Sheba et Dedan, au Yémen.
D’autres contradictions avec le récit biblique se retrouvent dans le Coran. Deux d’entre elles sont les suivantes :
Dans le texte sacré du Coran, la figure de Marie est présentée sous plusieurs aspects : elle est à la fois identifiée comme la sœur d’Aaron, la fille d’Imran et la mère de Jésus, selon la Sourate Maryam (Marie) 19:28. Cette description crée une distance chronologique considérable de 1 570 ans entre la Marie mentionnée dans le Coran et celle décrite dans la Bible, ce qui soulève des questions d’interprétation.
D’autre part, le personnage de Haman, portant un nom d’origine babylonienne et non égyptienne, apparaît dans le Coran comme le conseiller (“Wazir”) du Pharaon, cité dans les sourates 28:5, 29:38, et 40:25,38. Cependant, le livre d’Esther de la tradition biblique le situe correctement en tant qu’officiel sous le règne du roi Xerxès à Babylone. Ces éléments suggèrent des anachronismes notables dans les textes sacrés.
2.4. Le message d’un prophète doit être vérifiable
Les prédictions (messages) à long terme sont souvent jugées les plus pertinentes et précieuses, ce qui explique notre intérêt particulier pour elles. Cependant, d’après les textes sacrés comme Deutéronome 18:21-22, Ésaïe 43:9 et Jean 13:18-21, il est essentiel d’avoir également des prédictions à court terme qui peuvent être confirmées par les contemporains du prophète. Ces prédictions à court terme sont importantes car elles permettent de reconnaître l’individu en tant que prophète et de légitimer ses prédictions à long terme.
En examinant la figure de Moïse, on constate que sa prédiction concernant la mort et la défaite de l’armée égyptienne s’est réalisée sans délai (Exode 14:13-14,27-28). En revanche, une autre de ses prédictions (Deutéronome 28:1,15,64-66 ; 30:1,4-5) ne s’est accomplie que plusieurs siècles après.
De la même manière, en observant le prophète Ésaïe, nous notons qu’une de ses prophéties s’est accomplie le jour même (Ésaïe 38:5-8), une autre le jour suivant (Ésaïe 37:21-38), tandis qu’une autre a pris 150 ans pour se réaliser, en 606 av. J.-C. (Ésaïe 39:6-7) et encore une autre 200 ans (Ésaïe 13:1,19-22).
Cette prophétie fait référence à la destruction et à la désolation de Babylone. Aujourd’hui encore, les habitants refusent de passer la nuit dans ses ruines.
Il est à noter que, selon les textes, une lignée spécifique semble avoir été privilégiée par Dieu pour la révélation de sa parole, celle d’Abraham et d’Isaac. Même si ce fait n’est pas une condition sine qua non pour accéder à la prophétie, il demeure un élément significatif dans le cadre de notre échange.
Il est fréquent que certains musulmans se réfèrent au texte du Deutéronome 18:15,18 pour appuyer l’idée que Muhammad serait un prophète. Ce passage biblique promet l’avènement d’un prophète semblable à moi (en référence à Moïse). Souvent, le verset 18 est interprété par ces croyants comme annonçant la venue de Mahomet en tant que prophète. Cependant, une lecture attentive du verset 18, qui reprend le verset 15, indique explicitement que ce futur prophète sera issu de tes frères, c’est-à-dire un Israélite, descendant de Jacob (qui fut plus tard renommé Israël par Dieu). Cela suggère fortement que la lignée prophétique était destinée à se perpétuer exclusivement au sein du peuple israélite.
3. Conclusion
Laquelle de ces qualifications bibliques Mohammed démontre-t-il ?
Mohammed a-t-il parlé au nom de Celui qui Est, YAHWEH ? NON
Bien que YAHWEH soit utilisé 6 823 fois dans la Bible, il n’est pas utilisé une seule fois dans le Coran, et n’était peut-être même pas connu de MOHAMMED.
La révélation de Mahomet était-elle conforme au message qui l’avait précédé ? NON
Il existe de nombreuses contradictions entre le Coran et la Bible, dont la plus préjudiciable concerne l’identité de Jésus et le but de sa mission sur terre. Si le message d’un prophète va à l’encontre des prédictions précédentes, il ne peut plus être qualifié de véritable prophète.
Est-ce que certaines des prédictions de Mohammed étaient vérifiables de son vivant ?
Mohammed n’a pu produire aucune preuve vérifiable pour revendiquer la fonction de prophète. En fait, cela est devenu une source d’inquiétude pour Mohammed, qui mentionne à trois reprises la méfiance des autres face à son incapacité à produire un signe miraculeux pour étayer son autorité (voir Sourates Sourate 10 :21 et Sourate 13 :7,27).
Deutéronome 18 fait-il référence à Mahomet ?
Aucun musulman ne croit que Mohammed était un descendant d’Isaac. Bien que la véracité de cette affirmation selon laquelle Mohammed descendrait d’Ismaël soit actuellement débattue, cette opinion est néanmoins largement partagée par les musulmans d’aujourd’hui. Pourtant, selon le Coran ( Sourate 29 :27 et la Sourate 45 :16), tous les prophètes descendent d’Isaac, et c’est catastrophique pour les musulmans. Accomplissant ainsi la promesse faite à Abraham dans Genèse 17 selon laquelle c’est seulement par Isaac (et par conséquent par Israël) que l’alliance avec le Seigneur serait accomplie.
En lisant ces versets et en réfléchissant à ce qui a été dit, vous devez, vous aussi, parvenir à une conclusion. En vous basant sur les preuves qui vous sont présentées, vous devez décider qui, en effet, peut prétendre avoir reçu la fonction de prophète.
Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom [Yahweh] quelque chose que je ne lui aurai pas ordonné de dire, ou le prophète qui parlera au nom d’autres dieux, sera puni de mort. (Deutéronome 18 :20). Alors comment est mort Mohammed ceci est l’objet d’un autre article car la prophétie de Deutéronome s’accomplit en Muhammad.