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mardi, 5 novembre, 2024
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Les racines païennes de l’idolâtrie dans l’Islam – Partie 1 : La Kaaba

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Islam : Les racines païennes de l’idolâtrie dans l’Islam – Partie 1 : La Kaaba

Les adeptes de l’islam vénèrent une divinité connue sous le nom d’Allah. Ils soutiennent fermement que, avant l’avènement de l’islam, Allah s’était manifesté en tant que Dieu de la Bible. Cette affirmation de la continuité de la foi, reconnue à la fois dans le judaïsme et le christianisme, revêtait une importance cruciale pour Muhammad. Elle visait à renforcer la crédibilité de sa nouvelle religion. Si Allah est reconnu comme l’instigateur des révélations divines précédentes, il s’ensuit logiquement que l’islam représente la prochaine étape dans la tradition religieuse d’Abraham, de Moïse et de Jésus.

La question de savoir si Allah était le Dieu de la Bible ou une divinité païenne en Arabie à l’époque préislamique revêt une importance cruciale, en particulier dans le contexte actuel marqué par la confusion entourant la religion de l’islam. Si l’affirmation musulmane s’avère exacte, elle justifie pleinement la reconnaissance de l’islam comme une religion authentique. Cependant, s’il est possible de démontrer qu’Allah était en fait une divinité païenne avant l’avènement de l’islam, cela remettrait en question la véritable nature de l’islam en tant que religion païenne. Dans ce cas, les fidèles musulmans pourraient être amenés à réexaminer leur foi. Pour entreprendre une analyse approfondie de l’islam, il est essentiel de se référer aux sources de la religion elle-même.

1. La Kaaba

Il est bien connu qu’une caractéristique notable de l’islam est que bon nombre de ses rituels ont été influencés par les rituels païens arabes de l’époque de Mahomet. Avant l’avènement de l’islam, la Kaaba était un sanctuaire païen majeur à La Mecque. Aujourd’hui, la Kaaba occupe une place centrale dans le monde islamique, étant le point vers lequel chaque musulman dirige sa prière. De plus, de nombreuses traditions religieuses liées au Hajj en islam ont également des racines païennes. Le fait que la Kaaba était un sanctuaire païen est attesté dans de nombreuses sources authentiques de l’islam.

La Kaaba, la mosquée sacrée de La Mecque, avec des pèlerins musulmans du Hajj en train de prier dans la foule (images les plus récentes et les plus rares de la mosquée sacrée après les derniers travaux d’agrandissement en 2013 2014).

Selon  Sahih Bukhari, Volume 3, Livre 43, Numéro 658, rapporté par ‘Abdullah bin Masud :

Le Prophète est entré à La Mecque et (à cette époque) il y avait trois cent soixante idoles autour de la Kaaba.

L’attachement profond de Mahomet envers la Pierre Noire était tel qu’il ne la considérait pas comme une idole parmi les autres présentes à la Kaaba. C’est pourquoi, des années plus tard, lorsque les musulmans ont conquis La Mecque, Mahomet a ordonné la destruction de toutes les autres idoles, mais a préservé la Pierre Noire. Avant même la destruction des idoles païennes, Mahomet nourrissait un désir inné de prier en direction de la Kaaba, où la Pierre Noire, objet central de vénération, était incrustée dans les murs de ce sanctuaire.

Selon  Sahih Bukhari, Volume 1, Livre 2, Numéro 39, rapporté par Al-Bara’ (bin ‘Azib) :

Quand le Prophète est venu à Médine, il est d’abord resté avec ses grands-pères ou ses oncles maternels d’Ansar. Il offrit ses prières face à Baitul-Maqdis (Jérusalem) pendant seize ou dix-sept mois, mais il souhaitait pouvoir prier face à la Ka’ba ( à La Mecque ).

Et Allah révéla la  Sourate 2 : 144  (Al-baqarah), version de (Yusuf Ali) :

Nous voyons ton visage se tourner vers les cieux. Nous allons maintenant te tourner vers une Qibla qui te plaira. Tourne donc ta face dans la direction de la Mosquée sacrée : Où que tu sois, tourne ta face dans cette direction.

Pourquoi Mahomet a-t-il exprimé le désir de prier en direction de la Kaaba, alors qu’elle était encore un sanctuaire païen ? Au moment où la sourate 2:144 a été révélée, la Kaaba abritait toujours « trois cent soixante idoles » en tant que temple païen. De plus, pourquoi Allah aurait-il permis à son Prophète de se prosterner devant la Kaaba alors qu’elle était encore souillée par les idoles des païens ? L’ordre donné dans le Coran de prier en direction de la Kaaba précède de plusieurs années la conquête de La Mecque, au cours de laquelle ces idoles ont été détruites. Par conséquent, pendant ces années intermédiaires, entre le changement de la Qibla en direction de la Kaaba et la conquête de La Mecque, chaque fois que Muhammad se tournait vers la Kaaba pour prier, elle demeurait un sanctuaire dédié à l’idolâtrie.

Cela soulève des questions cruciales en matière de culte. Pourquoi Allah n’a-t-il pas ordonné à Muhammad d’attendre le retrait de ces idoles ? Pourquoi Allah a-t-il cédé aux souhaits blasphématoires d’un seul homme ? En conséquence, les premiers musulmans ont reçu l’ordre de prier en direction des idoles païennes pendant ces années intermédiaires. Ce soulève la question de la cohérence divine. Allah n’a-t-il pas affirmé : « À Allah appartient l’Orient et l’Occident » ? Dans ce cas, pourquoi les prières des musulmans devraient-elles être dirigées vers un sanctuaire païen pour être entendues par Allah ?

Selon  Sahih Bukhari, Volume 1, Livre 8, Numéro 392, rapporté par par Al-Bara’ (bin ‘Azib) :

L’Apôtre d’Allah a prié face à Baitul-Maqdis pendant seize ou dix-sept mois mais il aimait faire face à la Kaaba (à La Mecque) alors Allah a révélé : « En vérité, Nous avons vu le tournant de ton visage vers le ciel ! » ( Sourate 2 Al-Baqarah 144 ) Alors le Prophète fit face à la Kaaba et les insensés parmi le peuple à savoir « les Juifs » dirent : « Qu’est-ce qui les a détournés de leur Qibla (Bait-ul-Maqdis) qu’ils observaient autrefois » ( Allah a révélé) : « Dis : « A Allah appartiennent l’Orient et l’Occident . Il guide qui il veut vers un droit chemin ». ( Sourate 2 Al-Baqarah 142 ).

Remarquez aussi le ton autoritaire d’Allah :
Sourate 2 :144 : « Où que vous soyez, tournez vos visages dans cette direction. »
Le Hadith suivant montre clairement que les idoles n’ont été détruites qu’après la conquête de La Mecque qui a eu lieu plusieurs années plus tard après que la Qibla ait été changée en Kaaba.

Le Hadith suivant montre clairement que les idoles n’ont été détruites qu’après la conquête de La Mecque qui a eu lieu plusieurs années plus tard après que la Qibla ait été changée en Kaaba.

D’après  Sahih Bukhari, Volume 5, Livre 59, Numéro 589, rapporté par par Abdullah :

Lorsque le Prophète est entré à La Mecque le jour de la Conquête, il y avait 360 idoles autour de la Kaaba.

Maintenant, nous allons considérer un autre problème sérieux dans l’Islam. Accordez une attention particulière aux paroles d’Allah dans le verset coranique suivant :

Sourate 2 :125 : « Et quand Nous avons fait de la Maison (à La Mecque) un lieu de villégiature pour l’humanité et un sanctuaire, (en disant) : Prends comme lieu de culte le lieu où Abraham se tenait (pour prier). Et Nous avons imposé un devoir à Abraham et Ismaël, (en disant) : Purifiez Ma maison pour ceux qui s’y promènent et ceux qui y méditent et ceux qui se prosternent et se prosternent (dans l’adoration).

Le terme « Nous » dans le verset coranique mentionné fait référence à Allah. Selon la croyance islamique, Allah est le créateur initial de la Kaaba bien avant l’époque d’Abraham, et elle aurait ensuite été rénovée par Abraham et Ismaël. La Kaaba, également connue sous le nom de « Baitullah », signifie la « Maison d’Allah ». Cependant, comment cette « Maison d’Allah », qui a été « créée par Allah », a-t-elle pu se transformer en un temple païen abritant « 360 idoles » ? Comment une Maison de Dieu a-t-elle pu devenir un temple païen des idoles ? Comment cela a-t-il pu se produire dans le lieu de culte le plus sacré d’Allah ? Comment Allah a-t-il permis que cela se produise ? Si la Kaaba était effectivement l’originale « Maison d’Allah », comme le soutient le Coran, il semble n’y avoir aucune raison logique ni théologique pour qu’elle devienne un temple païen. Cette question soulève la question de la confiance envers Allah, alors qu’il semble n’avoir pas empêché la profanation de son lieu le plus saint sur terre.

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