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    Pourquoi Allah n’a-t-Il pas interdit de manière explicite ou limité les mutilations génitales féminines dans le Coran ou les Hadiths ?

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    Islam – Pourquoi Allah n’a-t-Il pas interdit de manière explicite ou limité les mutilations génitales féminines dans le Coran ou les Hadiths ?

    Il n’existe pas de consensus clair dans le Coran ou les Hadiths concernant la circoncision féminine, souvent désignée sous le terme de mutilation génitale féminine (MGF). Il n’est pas établi si cette pratique est considérée comme obligatoire, recommandée (appréciée) ou simplement mubah (permise sans encouragement ni interdiction). Parmi les quatre écoles de Fiqh, trois (Hanafite, Hanbalite et Malikite) suggèrent la circoncision des femmes, tandis que la quatrième (Shafi’ite) l’impose comme une obligation. (Source : Islamweb.Net)

    En conséquence, des millions de jeunes filles musulmanes ont souffert de la MGF au cours des 14 siècles d’histoire de l’Islam. Dans de nombreux pays musulmans, même les formes les plus graves de MGF, comme les types II et III, sont pratiquées, car il n’existe aucune interdiction explicite dans le Coran ou le Hadith. Même la forme dite « la plus douce » de MGF (type I) cause des dommages durables. Elle prive les femmes de leur désir sexuel et de leur plaisir, et entraîne des douleurs chroniques lors des rapports sexuels pour le reste de leur vie.

    Si Allah existe et possède la connaissance de l’avenir, comme le prétend la croyance islamique, alors Il aurait su que des millions de femmes souffriraient terriblement à cause des MGF. Pourquoi, alors, Allah n’a-t-il pas explicitement interdit les MGF, ou du moins les formes les plus graves (types II, III et IV), dans le Coran ?

    Qui est responsable : Il semble qu’Allah soit le seul responsable de ces terribles souffrances. Le Coran, bien que volumineux, est rempli de récits sur les pouvoirs d’Allah, de vieilles histoires et de menaces contre les non-musulmans qui rejettent Mahomet. Cependant, Allah semble avoir oublié d’inclure un verset clair et explicite interdisant les MGF. Un seul verset de ce type aurait suffi à empêcher la souffrance de millions de femmes pendant des siècles.

    (1) L’Islam préconise délibérément la FMG dans le but de DIMINUER le désir et le plaisir sexuel des femmes, tout en favorisant simultanément le désir et le plaisir des hommes. Par exemple, examinons ce que mentionne le site musulman le plus important, Islamweb.Net.

    Ibn Taymiyyah a dit : Le but de la circoncision féminine est de réduire le désir de la femme car si elle n’est pas circoncise, elle devient lubrique… car une femme incirconcise a tendance à désirer davantage les hommes.

    Parallèlement, la FMG est pratiquée dans l’Islam pour augmenter le désir des hommes envers les femmes et intensifier leur plaisir. Le principal site de fatwa islamique, IslamQ&A, mentionne :

    On a demandé à Cheikh al-Islam Ibn Taymiyah (qu’Allah lui fasse miséricorde) s’il fallait exciser les femmes. Il a répondu : Oui, il faut les circoncire, c’est-à-dire couper le bout de la peau qui ressemble à une crête de coq. Le Messager d’Allah a dit à la femme qui pratiquait la circoncision : Laissez dépasser quelque chose et ne coupez pas trop. Cela rend le visage (du vagin ?) plus lumineux et est plus agréable à son mari.  Le but de la circoncision des femmes est de réguler leur désir, car si une femme n’est pas circoncise, son désir sera fort. C’est pourquoi les actes immoraux sont plus fréquents chez les femmes des Tatars et des Francs, ce qui n’est pas le cas chez les femmes musulmanes. Si la circoncision est trop sévère, le désir est complètement affaibli, ce qui est désagréable pour les hommes ; mais si on la coupe sans aller trop loin, le but sera atteint, qui est de modérer le désir. Et Allah sait mieux.

    Cependant, il est important de noter les faits suivants :

    • Les femmes exercent un meilleur contrôle sur elles-mêmes, même sans circoncision, que les hommes.

    • Les hommes qui éprouvent un fort désir pour une femme sont beaucoup plus susceptibles de commettre des actes de violence envers des femmes vulnérables. En revanche, les femmes qui ne sont pas excisées, même si elles désirent un homme, ne peuvent pas violer un homme.

    Malheureusement, l’islam est souvent perçu comme une religion profondément misogyne, où tout, en particulier le rôle et le statut des femmes, est dominé par les hommes.

    (2) La recherche contemporaine sur les risques liés à la FMG : Même la forme la moins sévère de mutilation génitale féminine (MGF), connue sous le nom de type I, peut provoquer des douleurs lors des rapports sexuels plus tard dans la vie. Des études scientifiques ont mis en évidence les conséquences néfastes de toutes les formes de MGF sur la santé sexuelle des femmes.

    • Dysfonctionnement sexuel : Une étude parue dans le Journal of Sexual Medicine révèle que les femmes ayant subi une mutilation génitale féminine (MGF), y compris de type I, présentent des taux de dysfonctionnement sexuel plus élevés que celles qui n’ont pas été soumises à cette pratique. Cela inclut des difficultés d’excitation, de lubrification, d’orgasme, ainsi qu’une augmentation de la douleur lors des rapports sexuels. (Source : Oxford Academic)

    • Lésions nerveuses et tissu cicatriciel : L’ablation ou la lésion du tissu génital lors de la MGF peut endommager les terminaisons nerveuses et provoquer la formation de tissu cicatriciel. Cela peut entraîner une réduction de la sensibilité sexuelle et un accroissement de l’inconfort pendant l’activité sexuelle. (Source : Organisation Mondiale de la Santé)

    • Impact psychologique : Une revue systématique réalisée par le Centre norvégien de connaissances pour les services de santé met en évidence que les MGF peuvent engendrer des problèmes psychologiques tels que l’anxiété et le syndrome de stress post-traumatique, qui peuvent à leur tour aggraver le dysfonctionnement sexuel et la douleur durant les rapports sexuels. (Source : Fhi)

    Conclusion : Même la forme la moins sévère de mutilation génitale féminine (MGF) peut entraîner des effets significatifs à long terme sur la santé sexuelle et le bien-être global. Les conséquences peuvent différer d’une personne à l’autre, mais la douleur lors des rapports sexuels est une complication fréquemment observée.

    (3) La MGF sévère est également pratiquée dans les pays islamiques. Il n’existe pas de règle claire et unanime dans le Coran ou les Hadiths limitant la MGF au type 1 (le niveau le moins grave). Par conséquent, certains érudits musulmans autorisent également la pratique de la MGF de type II et de type III, qui sont pratiquées dans de nombreux pays musulmans. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les MGF en quatre types. Les types les plus couramment pratiqués dans les pays islamiques sont les suivants :

    1. Type I (Clitoridectomie) :
    – Ablation partielle ou totale du clitoris et/ou du capuchon clitoridien.
    – Pratiqué dans des pays tels que l’Égypte, le Soudan et le Yémen.

    2.  Type II (Excision) :
    – Ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans ablation des grandes lèvres.
    – Fréquent au Soudan, en Somalie et au Mali.

    3. Type III (Infibulation) :
    – Rétrécissement de l’ouverture vaginale par la coupe et le repositionnement des lèvres, avec ou sans ablation du clitoris.
    – Cette forme sévère est principalement observée en Somalie, au Soudan, à Djibouti et dans certaines régions d’Érythrée.

    Dans l’ensemble de la littérature coranique et des hadiths, il n’y a qu’un seul hadith qui restreint la mutilation génitale féminine (MGF) au type I. Toutefois, ce hadith n’est pas largement reconnu et de nombreux érudits musulmans le considèrent comme peu fiable.

    Sunan Abi Dawud 5271 : Selon Oum Atiyyah al-Ansariyyah, une femme de Médine pratiquait la circoncision. Le Prophète (saw) lui a dit : Ne pratique pas l’excision de manière excessive, car cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour le mari. [Abu Dawud, qui a rapporté ce hadith, a précisé qu’il a été transmis par ‘Ubaid Allah b. ‘Amr de ‘Abd al-Malik par une chaîne différente. Il a également noté que cette tradition n’est pas considérée comme solide, car elle a été transmise de manière mursal (sans lien direct avec les Compagnons). De plus, Abu Dawud a mentionné que Muhammad b. Hasan, un narrateur de ce hadith, est obscur, ce qui rend cette tradition faible.]

    De nos jours, l’érudit saoudien Albani affirme que cette position est authentique, bien qu’elle ne fasse pas l’unanimité. Comme mentionné précédemment, l’imam Abu Dawud lui-même a une opinion différente et la considère comme faible. Par conséquent, cette position a causé d’énormes souffrances (formes I, II et III de MGF) à des millions de femmes au cours des 14 derniers siècles de l’histoire islamique.

    Nous revenons donc à notre question : Si Allah existe et connaît l’avenir, comme l’affirme l’islam, alors Il aurait su que des millions de femmes souffriraient énormément à cause de l’excision. Pourquoi Allah n’a-t-Il pas clairement interdit l’excision, ou du moins les formes les plus graves (types II, III et IV), dans le Coran ?

    Il semble qu’Allah soit le seul responsable de ces terribles souffrances. Le Coran, bien que volumineux, est rempli de récits sur les pouvoirs d’Allah, de vieilles histoires et de menaces contre les non-musulmans qui rejettent Mahomet. Cependant, Allah semble avoir oublié d’inclure un verset clair et explicite interdisant les MGF. Un seul verset de ce type aurait suffi à empêcher la souffrance de millions de femmes pendant des siècles.

    L’argument avancé par certains musulmans est que ce ne sont pas les enseignements de l’islam qui sont à l’origine des MGF chez les femmes musulmanes, mais plutôt les cultures locales.

    Notre réponse : Ce ne sont pas les cultures locales qui en sont responsables, mais Allah lui-même. Comme il a été clairement exposé dans la discussion précédente, c’est Allah qui n’a pas révélé un seul verset explicite et clair (ou même un Hadith Mutawatir largement accepté) interdisant la MGF ou la limitant au niveau le moins sévère, c’est-à-dire le Type I.

    Même si l’on suppose que la MGF dans les communautés musulmanes est uniquement due aux cultures locales, cette justification ne peut pas exonérer Allah. La question demeure : si Allah existe et connaît l’avenir, et s’Il savait déjà que des millions de femmes souffriraient à cause de ces cultures, pourquoi n’a-t-Il pas révélé une règle claire dans le Coran interdisant explicitement la MGF ? Une telle révélation aurait pu mettre un terme à toutes les pratiques liées à la MGF au sein des cultures locales.

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