23.3 C
Louisiane
mardi, 5 novembre, 2024
AccueilAutres religionsPont de Chinvat : Les origines du Pont Sirat

Pont de Chinvat : Les origines du Pont Sirat

Date:

Articles Connexes

Abraham a-t-il construit la Kaaba ?

Islam & Le  coin  débat :  Abraham a-t-il construit...

Les origines païennes du ramadan

Islam - Réflexion  - Les origines païennes du ramadan Le...

Aux origines du Coran – Article de synthèse

Islam  - Aux origines du Coran - Article de...
spot_imgspot_img

Autres Religion  – Pont de Chinvat : Les origines du Pont Sirat

Dans la mythologie zoroastrienne, le pont de Chinvat représente le seuil entre la vie terrestre et le monde spirituel. Ce pont est aussi appelé Činvat. On croyait que les âmes devaient le franchir après la mort pour être évaluées et recevoir leur destinée éternelle.

Les âmes vertueuses étaient reçues dans les demeures célestes de la Maison des Chants, réparties sur quatre niveaux, tandis que celles jugées mauvaises étaient précipitées dans l’un des quatre niveaux infernaux de la Maison des Mensonges. Pour les âmes dont les actions positives et négatives s’équilibraient, elles étaient destinées à un espace transitoire appelé Hamistakan, qui peut être vu comme une ébauche du concept de purgatoire dans la foi catholique, où elles demeureraient en attente jusqu’à la fin du monde et le jour de la résurrection.

Illustration : À gauche pont de Chinvat.

Suite à l’élimination du zoroastrisme par les conquérants arabes musulmans au 7ème siècle, l’idée du pont a persisté et a été intégrée ultérieurement dans l’interprétation islamique de la vie après la mort présente dans les Hadiths, où elle est désignée par As-Sirat. La conviction concernant l’existence d’As-Sirat diffère actuellement au sein de la communauté musulmane, et la question de savoir si l’ancienne notion perse, remaniée par les savants musulmans, est valide reste un sujet de discussion.

Dans les croyances anciennes de l’Iran, le polythéisme prévalait et Ahura Mazda présidait un ensemble de divinités bienveillantes, offrant guidance et protection à l’humanité face aux entités maléfiques menées par Angra Mainyu, l’entité maléfique principale. Durant ces temps, la transition de la vie vers la mort était envisagée comme le franchissement d’une rivière par l’âme, à bord d’une barque, un rituel dénommé le Passage du Séparateur. Ce moment clé distinguait les âmes vertueuses, celles qui avaient embrassé la clarté divine, des âmes égarées qui avaient adhéré aux tromperies ténébreuses.

La rivière sombre qui séparait le monde des vivants de l’au-delà, et le bac sur lequel l’âme devait embarquer pour la traverser, furent remplacés par le pont de Chinvat.

Entre 1500 et 1000 av. J.-C., Zoroastre, un prophète ancien, a eu une révélation d’Ahura Mazda à travers une entité céleste, Vohu Manah, signifiant intention pure. Cette vision lui a révélé une vérité sacrée : l’existence d’une divinité suprême unique, Ahura Mazda, et que les autres divinités adorées par les hommes n’étaient que des aspects de cette unique divinité.

Le zoroastrisme se fonde sur trois piliers essentiels : penser justement, parler justement et agir justement, reflétant ainsi la dévotion envers Ahura Mazda, la divinité souveraine. Ceux qui embrassent et pratiquent ces principes sont promis à un avenir paradisiaque après leur mort. Il semble que c’est à cette époque que l’idée d’une rivière ténébreuse séparant le monde des vivants de celui des morts, et du bateau nécessaire pour la traverser, a été supplantée par l’idée du pont de Chinvat.

I. La mort et le pont de Chinvat

Notre compréhension de la foi iranienne ancienne est principalement basée sur des écrits qui datent d’après l’avènement du zoroastrisme, ce qui rend complexe la distinction entre les pratiques originelles et celles développées plus tard. Néanmoins, il apparaît que le zoroastrisme a, à l’instar de nombreuses religions, intégré des éléments de ce système de croyances antérieur.

Selon ces croyances, après le décès, l’esprit demeure auprès du défunt durant trois jours, période durant laquelle les divinités évaluent les actions morales de l’individu. Durant cette évaluation divine, divers rituels funéraires se déroulent, dont le sagdid, ou le regard canin. Ce rituel implique la présence d’un chien, idéalement un chien à quatre yeux (un chien avec une marque au-dessus de chaque œil), qui est présenté au corps à trois reprises pour repousser les esprits néfastes et, de manière plus pragmatique, pour confirmer le décès plutôt qu’un état comateux. Si le chien se détournait, cela indiquait la persistance d’esprits malins, en particulier le démon Nasu qui souille les dépouilles. Le chien pouvait être amené jusqu’à neuf fois devant le corps jusqu’à ce que son approche soit interprétée comme le signe que les esprits avaient été chassés.

Illustration : Plage en argent représentant des chiens de chasse perses. (The Trustees of The British Museum REF : CC BY-NC-SA)

Au crépuscule du troisième jour ou à l’aube du quatrième, l’esprit abandonnait sa forme terrestre pour se diriger vers le pont de Chinvat. Là, il fusionnait avec son essence supérieure, atteignant ainsi la plénitude. Le pont était sous la surveillance de deux canidés, qui accueillaient les esprits vertueux et admonestaient ceux égarés. C’est à cet endroit que l’esprit rencontrait Daênâ, la Vierge Sacrée, symbole de la conscience personnelle. Selon la pureté de la vie menée, Daênâ se manifestait soit comme une jeune femme radieuse, soit comme une sorcière repoussante. Elle était épaulée par l’ange Suroosh, défenseur de l’esprit face aux démons tels que Aesma Daeva (Dive), Asto Vidatu, Vizaresha, qui tentaient de le précipiter en enfer depuis le pont. Tandis que l’esprit damné était aisément capturé par les démons, l’esprit vertueux était gratifié d’une vision de Daênâ et d’un aperçu de son existence paradisiaque future.

Puis, sur le chemin, se présente à elle la forme d’une vache, grasse et pleine de lait, d’où viennent le bonheur et la douceur pour l’âme.

Deuxièmement, il y a la forme d’une jeune fille, une belle forme en vêtements blancs et âgée de quinze ans [l’âge idéal pour les hommes ou les femmes], qui est belle de tous les côtés, et à laquelle l’âme est satisfaite.

Troisièmement, il y a la forme d’un jardin plein de fruits frais, plein d’eau, plein de fruits secs, et plein de fertilité, d’où viennent des pensées joyeuses et heureuses pour l’âme. (Bundahisn 30 : 4-5)

Pendant que Daênâ apportait du réconfort à l’esprit et que Suroosh le menait et le défendait, le pont s’élargissait, rendant le passage aisé pour l’esprit vertueux. En revanche, pour l’esprit condamné, il se réduisait à l’épaisseur d’un fil, rendant son franchissement presque impossible. Le Bundahisn continue ainsi :

Il y a un bord tranchant [au pont] qui se dresse comme une épée… et l’enfer est en dessous du pont. L’âme est transportée jusqu’à l’endroit où se trouve l’arête tranchante. Si l’âme est juste, le tranchant présente son côté large… si l’âme est méchante, le tranchant continue à se dresser en biais et ne donne pas de passage. Les trois pas que l’âme fait en avant – qui sont les mauvaises pensées, les mauvaises paroles et les mauvaises actions qu’elle a accomplies – la coupent de la tête du pont et tombe tête baissée dans l’enfer. (Bundahisn 30:9-13)

Illustration :  Statut d’Ahriman vue de face représentant des chiens de chasse perses. (Touraj Daryaee REF : CC BY-NC-SA)

Pour ceux qui ne sont pas entièrement corrompus, à l’extrémité du pont, ils rencontrent l’ange Rashnou, qui juge les défunts, et parfois le dieu Mithra, gardien des serments et des accords, parmi d’autres rôles. Ils sont accompagnés par Suroosh. Là, le bilan de la vie de l’esprit est proclamé, et selon ce dernier, l’esprit se dirige vers le paradis de la Demeure des hymnes, vers un purgatoire nommé Hamistakan, ou vers l’enfer de la Demeure des tromperies.

II. Parlons du Pont

La représentation la plus détaillée du pont de Chinvat est présente dans le dix-neuvième Fargard du Vendidad, un écrit zoroastrien qui aborde les traditions et les convictions de cette foi. Les versets 27 à 31 du Fargard 19 décrivent ainsi :

27. Ô créateur du monde matériel, toi le Saint! Où les récompenses sont-elles données? Où la récompense a-t-elle lieu? Où la récompense s’accomplit-elle? Où les hommes viennent-ils chercher la récompense que, pendant leur vie dans le monde matériel, ils ont gagnée pour leur âme?

28. Ahura Mazda répondit: “Quand l’homme est mort, quand son temps est terminé, alors les Daevas méchants et malfaisants lui coupent la vue. La troisième nuit, quand l’aube apparaît et s’illumine, quand Mithra, le dieu aux belles armes, atteint les montagnes toutes heureuses, et que le soleil se lève”

29. Alors le démon, nommé Vizaresha, ô Spitama Zarathushtra, emporte dans des liens les âmes des méchants adorateurs de Daeva qui vivent dans le péché. L’âme entre dans la voie tracée par le Temps et s’ouvre à la fois aux méchants et aux justes. A la tête du pont de Chinwad, le pont sacré fait par Mazda, ils demandent pour leurs esprits et leurs âmes la récompense des biens de ce monde qu’ils ont donné ici-bas.

30. Vient alors la belle jeune fille, bien formée, forte, avec les chiens à ses côtés, qui sait distinguer, qui a beaucoup d’enfants, qui est heureuse et qui a une grande intelligence. Elle fait monter l’âme du juste au-dessus du Hara Berezaiti; au-dessus du pont Chinvat, elle la met en présence des dieux célestes eux-mêmes.

31. Vohu Manah se lève de son siège d’or; Vohu Manah s’exclame: “Comment es-tu venu jusqu’à nous, toi le Saint, de ce monde en décomposition à ce monde qui ne l’est pas?”

Dans cette interprétation du pont, Vohu Manah joue un rôle similaire à celui attribué plus tard à saint Pierre, celui de gardien des portes célestes. Dans l’extrait mentionné, Zoroastre, le prophète, interroge Ahura Mazda sur le lieu où les âmes reçoivent leurs récompenses (et sans doute leurs châtiments) après la mort, une fois séparées du corps. Ahura Mazda lui révèle alors l’existence du pont de Chinvat. Hara Berezaiti, évoqué en fin de texte, désigne la montagne sacrée située au-delà du pont. A. T. Olmstead, un érudit, nous éclaire sur les mystères de ce pont.

La conscience de chacun, qu’il soit juste ou menteur, déterminera sa récompense future. Avec Zoroastre comme juge associé, Ahura Mazda lui-même, par l’intermédiaire de son conseiller Justice, séparera les sages des imprudents. Ensuite, Zoroastre guidera ceux qu’il a enseignés pour qu’ils invoquent Mazda sur Chinvato Peretav, le Pont du Séparateur. Ceux qui auront choisi la sagesse se rendront à la Maison des Chants, la Demeure de la Bonne Pensée, le Royaume de la Bonne Pensée, l’Héritage Glorieux de la Bonne Pensée, où l’on se rend par les sciences des Sauveurs pour passer à leur récompense. C’est là qu’ils verront le trône du plus puissant Ahura et l’obéissance de Mazda, la félicité qui est avec les lumières célestes. Mais les insensés iront dans la maison des mensonges, la maison de la pire pensée, la maison des daevas, la pire existence. Leur mauvaise conscience leur vaudra des tourments lors du Jugement du Pont et les conduira vers de longs âges futurs de misère, d’obscurité, de nourriture infecte et de cris de malheur. (101)

Ainsi, le pont de Chinvat représentait le chemin et l’évaluation de l’existence post-mortem, où la prise de conscience individuelle de ses propres actions vertueuses ou néfastes – tel que symbolisé par les chiens sentinelles, Daena et le pont en tant que tel – conférait au jugement de Rashnou une légitimité et une acceptation incontestables. L’esprit, en reconnaissant les raisons du jugement, l’embrassait avant de s’avancer vers son ultime demeure.

III. L’au-delà

Après que Rashnou ait prononcé son verdict, l’esprit s’avançait vers sa résidence éternelle. À partir du pont, le Ciel se déployait en quatre strates ascendantes, alors que l’Abîme plongeait dans les abysses les plus obscurs. Voici ces strates, de la plus haute à la plus basse :

– Ciel de la lumière immortelle
– Ciel des actes vertueux
– Ciel des paroles louables
– Ciel des pensées pures
– Pont de Chinvat
– Abîme des pensées corrompues
– Abîme des paroles néfastes
– Abîme des actes répréhensibles
– Abîme des ténèbres infinies.

La résidence d’une personne dans l’au-delà était décidée en fonction de la façon dont elle avait exprimé ce modèle de comportement en adhérant aux préceptes d’Ahura Mazda.

Dans le cadre du zoroastrisme, il est primordial de suivre les enseignements qui prônent des pensées, des paroles et des actes vertueux. Ces principes se manifestent dans le soin et l’attention que l’on porte à autrui, ainsi que dans la bienveillance et la courtoisie, qui sont le miroir de l’affection d’Ahura Mazda. Par conséquent, le sort éternel d’un individu est déterminé par sa fidélité à ces valeurs et son rejet des tromperies d’Angra Mainyu.

Entre les abysses de la pensée malveillante et l’éclat du paradis des idées vertueuses, vraisemblablement près du sommet de Hara Berezaiti, se situe le purgatoire de Hamistakan. C’est là que résident les âmes dont les actions, paroles et pensées bonnes et mauvaises se contrebalancent. Dans ce lieu, les âmes reçoivent des récompenses pour leurs vertus et des châtiments pour leurs vices, ciblant des aspects précis de leur être plutôt que leur intégralité. Ainsi, si quelqu’un avait pour habitude de maltraiter un chien, son pied serait consumé par les flammes, de même que la langue d’une personne qui proférait régulièrement des paroles haineuses serait brûlée.

Indépendamment de l’intensité de l’erreur commise ou de la vertu de l’individu, chaque esprit serait finalement reçu par Ahura Mazda, d’une bonté telle qu’il refuserait de laisser ses créatures endurer une peine sans fin. Même les esprits plongés dans les abysses les plus obscurs de la Demeure de la Tromperie obtiendraient la rédemption. Cette délivrance surviendrait avec l’avènement du dernier sauveur, le Saoshyant (“Celui qui apporte le bénéfice”), qui signalerait l’arrivée de la Fin des Temps (Frashokereti), offrant ainsi la rédemption et la purification à tous les esprits, la résurrection des corps, et la réunion avec Ahura Mazda dans un paradis où une joie sans fin unirait tous les êtres, dans un monde renouvelé où le mal incarné par Angra Mainyu serait anéanti.

IV. Pour terminer …

La conception originale fut transmise par écrit par la dynastie des Sassanides bien après sa création initiale. Les croyances ancestrales iraniennes et, ultérieurement, le zoroastrisme se caractérisaient par leur tradition orale, dépourvue de textes écrits. Les textes sacrés étaient appris par cœur, psalmodiés pendant les cérémonies religieuses et passés oralement d’une génération à l’autre, jusqu’à ce qu’ils soient finalement consignés par écrit durant l’ère sassanide (224-651 apr. J.-C.). Les monarques sassanides, débutant avec Ardashir Ier (règne de 224 à 240 apr. J.-C.), rassemblèrent ces textes en conviant à leur palais des prêtres maîtrisant les écrits en avestan (la langue ancienne de l’Iran) afin de les réciter et de les transcrire. Cela nécessita la création d’un script entièrement nouveau qui conserverait la phonétique de l’avestan oral. Ce script fut élaboré à partir de l’araméen, mais fut méticuleusement modifié pour transmettre avec précision le sens et la prononciation de cette langue vénérable.

La tradition de l’écriture avestique fut maintenue par le fils et héritier d’Ardachir Ier, Chapour Ier, qui régna de 240 à 270 après Jésus-Christ. Cependant, c’est sous le règne de Chapour II, de 309 à 379, que l’on vit pour la première fois l’achèvement de cette écriture, qui fut par la suite complètement finalisée sous le règne de Khosro Ier, monarque de 531 à 579. Les souverains sassanides qui prirent la suite de Khosro Ier continuèrent sur cette lancée, peaufinant et précisant encore plus les doctrines ancestrales de leur religion.

Illustration : Monument à la Victoire d’Ardashir 1er (Johannes Lundberg REF : CC BY-NC-SA)

En 651, l’Empire sassanide fut conquis par les forces arabes musulmanes, entraînant l’éradication du zoroastrisme, la destruction des bibliothèques et la ruine des lieux de culte. Malgré la perte de nombreux trésors culturels, une quantité significative de textes a survécu, accompagnée d’un renouveau de la tradition orale. Ces éléments ont exercé une influence marquante non seulement sur l’islam, mais également sur le christianisme et le judaïsme. De plus, l’islam a intégré l’idée d’un pont vers l’au-delà, un concept répandu dans plusieurs cultures, à travers les particularités de la perspective persane.

Le pont As-Sirat, mentionné dans les écrits islamiques tels que le Hadith Bukhari, est souvent comparé au pont Chinvat de la tradition perse. Malgré les discussions entre les autorités religieuses musulmanes et les chercheurs séculiers sur l’impact potentiel de la mythologie perse sur le concept d’As-Sirat, il est difficile de nier leurs ressemblances frappantes. Tout comme le pont Chinvat, As-Sirat se rétrécit pour ceux qui sont jugés mauvais et s’élargit pour les vertueux, symbolisant également le passage décisif vers le paradis ou l’enfer. Ce pont mythique traverse le gouffre infernal, et dans la vision islamique, il présente des obstacles tels que des barbelés et des crochets qui rendent la traversée périlleuse, avec les flammes de l’enfer menaçant les âmes en dessous.

Dans l’interprétation islamique de la traversée du pont, elle est réservée exclusivement aux croyants musulmans, tandis que dans le concept persan d’origine, elle constituait le passage obligé pour chaque âme humaine. Les croyances monothéistes qui se sont développées sous l’influence perse envisagent que l’âme, après avoir été pesée sur un pont ou jugée devant un trône céleste, est dirigée vers un séjour sans fin. En contraste, la perspective perse traditionnelle prévoit une période temporaire dans l’au-delà avant que l’âme ne soit rachetée et invitée à rejoindre son créateur. Cette caractéristique des croyances iraniennes anciennes et du zoroastrisme qui en découle représente l’une des conceptions les plus clémentes et généreuses de la vie après la mort qui aient été conçues.

 

Remarques : 

Les livres et documents suivants ont servi à la rédaction de cet article, vous pouvez les retrouver dans notre bibliothèque ,si vous souhaitez en posséder un exemplaire.

1. Al-Bukhari. Hadith of Bukhari. Forgotten Books, 2008.
2. Cotterell, A. & Storm, R. The Ultimate Encyclopedia of Mythology. Hermes House, 2012.
3. Curtis, V. S. Persian Myths. University of Texas Press, 1993.
4. Darmesteter, J. The Zend-Avesta Part 1 The Vendidad. Ulan Press, 2012.
5. Darmesteter, J. The Zend-Avesta, Volumes 1-2. Andesite Press, 2017.
6. Farrokh, K. Shadows in the Desert: Ancient Persia at War. Osprey Publishing, 2007.
7. Gaskell, G. A. Dictionary of All Scriptures and Myths. Echo Point Books & Media, 2019.
8. Holland, G. S. Gods in the Desert: Religions of the Ancient Near East. Rowman & Littlefield Publishers, 2010.
9. Katouzian, H. The Persians: Ancient, Mediaeval, and Modern Iran. Yale University Press, 2010.
10. Masumian, F. Life After Death: A Study of the Afterlife in World Religions. Kalimat Press, 2002.
11. Olmstead, A. T. History of the Persian Empire. University of Chicago Press, 2009.
12. Waterhouse, J. W. Zoroastrianism. Book Tree, 2006.

 

Souscrire

- À chaque nouveau numéro une découverte de l'apologétique moderne pour une foi intemporelle

- Ne manquez jamais une histoire grâce aux notifications actives

- Vous inscrire à notre Newsletter

Dernières Publications

spot_imgspot_imgspot_imgspot_img
Article précédent